Milieu carcéral

Quand le BaD s’invite dans les prisons pour remplir des objectifs d’hygiène de vie et de sport santé !

Photo de Vincent Fischer

Vincent FISCHER

Directeur de la Ligue du Grand Est de badminton

Le milieu carcéral fait partie des actions qui permet au badminton de diversifier ses actions et répond à des besoins spécifiques du milieu.

D’abord ponctuelles, ses actions se régularisent avec le temps et elles ont fait l’objet d’une convention nationale et d’une formation spécifique pour développer des compétences et connaissances propres.
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Les services du ministère de la Justice, de la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP) et de la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) proposent aux personnes placées sous main de justice (sous une décision de justice) des activités sportives dans le but notamment de les aider à se réinsérer.

Facteur d’équilibre, le sport contribue à la prévention de la récidive et permet aux PPSMJ de s’intégrer dans un groupe et de respecter des règles. Enfin, il favorise l’adoption d’une hygiène de vie et remplit un objectif de santé.

 

 

Cela se fait en partenariat entre un club, un comité ou une ligue avec un établissement pénitentiaire via le montage de projets structurés dans la durée. L’encadrement se fait avec un éducateur, un entraineur ou animateur badminton qualifié et un surveillant moniteur de sport de l’établissement en prenant en compte les caractéristiques des publics*

Les personnes placées sous main de justice :

  • Pour la DAP, environ 67 000 personnes sont incarcérées dans les 190 établissements pénitentiaires (dont 3, 3 % de femmes), avec une durée moyenne d’incarcération de 9,9 mois et un âge moyen de 34 ans.
  • Pour la DPJJ, environ 120 000 jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse au sein de 220 établissements et services relevant directement du ministère de la Justice (secteur public) et de 1 113 établissements et services habilités et contrôlés par le ministère de la Justice (secteur associatif – environ 500).

Cela se fait en partenariat entre un club, un comité ou une ligue avec un établissement pénitentiaire via le montage de projets structurés dans la durée.

L’encadrement se fait avec un éducateur, un entraineur ou animateur badminton qualifié et un surveillant moniteur de sport de l’établissement en prenant en compte les caractéristiques des publics*

Pour toute demande concernant les documents cadres ou d’accompagnement, veuillez prendre contact avec la personne référente.

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